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Nom Sainte Fare Garnot
Prénom Jean
Naissance Paris (26 juillet 1908)
Décès Paris (20 juin 1963)
Sections
Sciences religieuses
Statuts et fonctions
Directeur d'études
Direction d'études
Religions de l'Egypte (novembre 1938 à juin 1963)
Distinctions
Commandeur dans l'Ordre des Palmes académiques
Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Membre de l'Institut archéologique allemand
Membre de l'Institut d'Egypte
Président de la Société française d'égyptologie
Origines familiales
Situation de famille

Il se marie et devient père de trois enfants.

Études et formations

Jean Sainte Fare Garnot était normalien. Il obtient agrégé de lettres en 1932, et assiste aux cours de A. Moret, P. Lacau et G. Lefebvre. Il sort diplômé de l’EPHE en Sciences religieuses en 1935 et obtient son doctorat ès lettres à la Sorbonne en 1946.

Parcours professionnel, responsabilité à l'EPHE

Il a été directeur d’études à l’EPHE à la section des Sciences religieuses de 1938 à 1963 : « Religions de l’Égypte ».

Parcours professionnel hors EPHE

Il a été membre de l’Institut français d’archéologie orientale de 1935 à 1938 et chargé de cours d’histoire et archéologie de l’Égypte ancienne à la Sorbonne en 1941. Puis, il dirigea l’Institut français d’archéologie orientale du Caire de 1953 1959 et enseigna l'égyptologie à la Sorbonne de 1959 à 1963.

Autres activités

Par ailleurs, Jean Sainte Fare Garnot a été lieutenant d’infanterie, mobilisé en 1939-1940 ; il rejoint les F.F.I et fonde le « Centre de Documentation égyptologique » à l’EPHE, Section des Sciences religieuses (futur Centre Wladimir Golenischeff), en 1944. Il participe aux fouilles de la pyramide de Téti à Saqqara (1951, 1955-1956) et à la relance de l’étude des Textes des pyramides.

Domaines de recherches

J. Sainte Fare Garnot au cours de sa brève carrière a occupé de nombreux postes tant en France qu’en Égypte où il eut à gérer l’Institut français d’archéologie orientale durant la période des difficiles relations entre la France et l’Égypte. L’EPHE où il enseigna de 1938 à 1963 lui doit la création d’un centre de recherches égyptologiques qui connaîtra ensuite son essor sous le nom de Centre Wladimir Golenischeff ; c’est en effet la veuve de cet égyptologue qui légua les archives de son époux à l’EPHE, ainsi que les ouvrages qui constituèrent le premier fonds de la bibliothèque d’égyptologie.

L’intérêt scientifique de Sainte Fare Garnot allait depuis ses débuts d’égyptologue à l’Ancien Empire comme en témoignent plusieurs de ses œuvres. Il avait repris l’étude des pyramides à texte du site de Saqqara, peu avant sa mort. Celle-ci se poursuit jusqu’à nos jours dans le cadre de la Mission française des fouilles de Saqqara, aujourd’hui sous l’autorité du Ministère des affaires étrangères français et de l’université de Genève.

Publications principales

- L’appel aux vivants dans les textes funéraires égyptiens, des origines à la fin de l’ancien Empire, Recherches de Philologie, d’Archéologie et d’Histoire 9, Le Caire, 1937.

- La vie religieuse dans l’ancienne Égypte, collection Mythes et Religions 22, Paris, 1948.

- « L’Égypte », in Histoire générale de l’art, Paris, 1951.

- Religions égyptiennes antiques, Bibliographies analytiques, 1939-1943, Paris, 1952.

- L’hommage aux dieux sous l’ancien Empire égyptien, d’après les Textes des Pyramides, Paris, 1954.

- Aspects de l’Égypte antique, Le Caire, 1959.

- « État présent (1960) des études égyptologiques », Revue historique, fasc. 459, 1961, p. 87-118.

Publications au sujet de la personne

J. Sainte Fare Garnot, « Bibliographie d’égyptologues français membres ou anciens membres de l’IFAO du Caire (1938-1959) », in Mélanges Maspero I/4, Orient ancien, Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire 66, Le Caire, 1961, p. 214-218 ; Jean Yoyotte, « Jean Sainte Fare Garnot », Ann. EPHE Sciences religieuses 72 (1964-1965), Paris, 1964, p. 30-42.

Auteur de la notice
Christiane Zivie-Coche
Mise à jour
 le 15 janvier 2019 - 07:35