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Nom Willaime
Prénoms Jean-Paul, André
Naissance Charleville (Ardennes), France (10 octobre 1947)
Sections
Sciences religieuses
Statuts et fonctions
Directeur d'études
Direction d'études
Histoire et sociologie des protestantismes (octobre 1992 à septembre 2015)
Distinctions
Officier dans l'Ordre des Palmes académiques (16 septembre 2005)
Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur (15 mars 2011)
Origines familiales

Mère :  Paulette, Marcelle, Andrée Horiot, née à Belfort, employée au central téléphonique de Belfort, puis de Charleville (Ardennes). Mère au foyer ensuite.

Père :  Paul, Henri, Isaac Willaime, né à Bulson (Ardennes), orphelin de guerre, inspecteur de l'action sanitaire et sociale à la préfecture des Ardennes.

Né à Charleville (aujourd'hui Charleville-Mézières) le 10 octobre 1947, second d'une famille de cinq enfants.

Jean-Paul Willaime fréquente le scoutisme laïque (Éclaireurs-Éclaireuses de France) puis le scoutisme protestant (Éclaireurs-Éclaireuses Unionistes de France) où il est chef de patrouille. Il fréquente également les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens (YMCA). Dans le cadre de ces deux mouvements, il effectue divers camps d'été, notamment dans les Cévennes et au Chambon-sur Lignon. Il obtient le BAFA (Brevet d'Aptitude aux fonctions d'Animateur).

A 15-16 ans, il est moniteur d'école du dimanche. 

Grâce à un "correspondant allemand" (ein Brieffreund), il effectue un premier séjour en Allemagne à 15 ans.  

Laboratoire
Groupe Sociétés, Religions, Laïcités
Études et formations

Scolarités primaire et secondaire à Charleville de 1953 à 1965. Baccalauréat "Philosophie" le 25 juin 1965.

De 1965 à 1971, études de théologie protestante à la Faculté de théologie protestante de l'Université de Strasbourg et, durant l'année universitaire 1967-1968, à l'Université de Lausanne. Durant les deux premières années, initiation à l'hébreu de la Torah et au grec du Nouveau Testament. Initiation au latin des "Pères de l'Eglise" . Jean-Paul Willaime passe un examen de latin sur un texte d'Ambroise de Milan avec Bernard Roussel, alors Assistant d'histoire à la faculté de théologie protestante de Strasbourg. Il apprécie particulièrement les cours des professeurs Pierre Burgelin (philosophie), de François Wendel (le XVIe siècle, Calvin) et de Roger Mehl (éthique et sociologie religieuse). Il obtient la licence (aujourd'hui master 1) en théologie protestante en 1971 avec un mémoire intitulé : "La part du diable". Étude du problème d'autrui dans la philosophie de Jean-Paul Sartre. Ayant suivi parallèlement des cours à la Faculté de philosophie de l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg, il obtient une licence es lettres d'enseignement en philosophie en juin 1972.  

En 1960-1970, Jean-Paul Willaime effectue une année d'études à l'Université de Groningen (Pays-Bas) où il suit notamment les cours du Professeur Théo van Baaren, le successeur de Gerhard van der Leeuw, le célèbre phénoménologue de la religion.  

De 1972 à 1975, il est formateur à l'École d'Éducateurs Spécialisés de Strasbourg tout en préparant sa première thèse, un doctorat de 3e Cycle en "sciences religieuses" soutenu le 1er mars 1975 à l'Université de Strasbourg. Cette thèse, intitulée D'une critique de la représentation à une problématique  du code. Essai de déconstruction de la théorie marxiste de l'idéologie, consiste en une analyse critique de l'approche marxiste des faits religieux.

Jean-Paul Willaime travaille ensuite à un doctorat d'Etat en sociologie sous la direction du Pr Julien Freund puis du Pr Freddy Raphaël (Faculté des Sciences Sociales de l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg). Ce doctorat soutenu en 1984 consiste, sur la base d'une vaste enquête, en une étude sociologique des pasteurs exerçant en France dans l'une ou l'autre des Églises protestantes. Il bénéficie, dans le cadre de la préparation de ce doctorat, d'une bourse du DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst) qui lui permet d'effectuer un séjour de recherches à l'Université de Münster en Westphalie (RFA) auprès du Pr Karl-Wilhem Dahm, auteur d'une étude sociologique sur les pasteurs en Allemagne ayant débouché sur la publication de son ouvrage Beruf: Pfarrer).   

 .  

Parcours professionnel, responsabilité à l'EPHE

 Après avoir dirigé à Strasbourg le laboratoire Société, Droit et Religion en Europe (SDRE), Jean-Paul Willaime rejoint le Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité (UMR 8582 EPHE/CNRS) à partir du 1er janvier 1999. Il en devient le directeur-adjoint à compter du 1er mai 1999 aux côtés de Jean Baubérot, directeur. Jean Baubérot étant très pris par sa responsabilité de Président de l’EPHE, Jean-Paul Willaime  commence  de fait, et en plein accord avec lui, à diriger le GSRL dès 2000-2001, quelques mois avant sa nomination officielle comme directeur le 1er janvier 2002. Il est directeur du GSRL de 2002 à 2008, date à laquelle il passe le relais à Philippe Portier.

Suite au rapport de Régis Debray sur « l’enseignement du fait religieux à l’école », un Institut Européen en Sciences des Religions est créé au sein de l’EPHE, Institut auquel Jean-Paul Willaime commence à participer dès sa création en 2002. Il prend la direction de l'IESR cet Institut en 2005 après le retrait de son collègue, l'historien Claude Langlois, et de Régis Debray comme Président du Conseil de direction. De 2005 à 2010, Il dirige cet Institut sous la présidence de Dominique Borne, ancien doyen de l’Inspection générale. Avec Dominique Borne, Jean-Paul Willaime coédite l’ouvrage collectif Enseigner les faits religieux. Quels enjeux ? (Armand Colin, 2007) analysant, du point de vue de l’IESR, la situation en France et définissant les orientations mises en œuvre dans notre pays (avec, en particulier, une explication de l’expression « faits religieux »). Il accompagne et développe les activités de l’IESR à la fois en direction de l’Éducation nationale, mais aussi en direction d’autres ministères (Culture, Affaires étrangères et européennes, Intérieur, Affaires sociales, Justice). Dans cette mission, il a particulièrement à cœur de développer les dimensions européennes de l’Institut.

Dès 2002, Jean-Paul Willaime participe au séminaire national interdisciplinaire organisé à Paris par la Direction de l’Enseignement Scolaire du Ministère à destination des Inspecteurs Généraux de l’Education Nationale sur « l’enseignement du fait religieux ». Il y présenté une communication en plénière intitulée « L’enseignement des faits religieux : perspectives européennes ». Lors du colloque organisé par le MEN les 21-22 mars 2011 pour faire le point sur l’enseignement des faits religieux, dix ans après le rapport Debray,il intervient également sur les évolutions européennes dans ce domaine. En 2004, il organise à l’IESR un colloque international qui donne lieu à la publication de l’ouvrage collectif Des maîtres et des dieux. Écoles et religions en Europe (Paris, Belin, 2005). De 2006 à 2009, il est le responsable français du projet Européen REDCo (Religion in Education. Contribution to Dialogue or Factor of Conflict in transforming European Societies) dirigé par le Pr Wolfram Weisse (Université de Hambourg) et associant huit équipes nationales (Allemagne, Espagne, Estonie, France, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni, Russie), projet financé dans le cadre du Vie PCRDT de l’Union Européenne et qui a donné lieu à diverses publications en anglais et, en français, au livre collectif Les jeunes, l’école et la religion (co-édité avec Céline Béraud, Bayard  2009). Sollicité, en 2005-2008, par le Conseil de l’Europe pour diverses contributions relatives aux dimensions religieuses du dialogue interculturel (dans le cadre de l’élaboration du Livre blanc du Conseil de l’Europe sur le dialogue interculturel élaboré par la Direction Générale IV s’occupant de l’éducation, de la jeunesse et de la culture), Jean-Paul Willaime intervient à plusieurs reprises au Conseil de l’Europe à Strasbourg ou dans diverses rencontres internationales organisées par le Conseil de L’Europe (Moscou, Lisbonne, Saint-Marin) en tant que sociologue des religions et spécialiste de la question de la religion à l’école. Il répond également à quelques invitations à Bruxelles de l’Union Européenne. Cela lui permet aussi bien de parler des choix faits par la France en matière d’enseignements des faits religieux que d’informer l’IESR et ses publics des évolutions européennes en la matière. 

Jusqu’en 2002, JPW est responsable de la collection « Bibliothèque des Hautes Etudes. Sciences religieuses », publiée chez Brepols (Turnhout, Belgique), publiant des recherches des directeurs d’études statutaires ou invités de l’EPHE, de chercheurs CNRS ou d’autres établissements, ainsi que certaines des thèses de doctorat, parmi les meilleures, soutenues à l’EPHE.

De 2007 à 2010, en partenariat avec le Pr John Bowen (Washington University, Saint-Louis, Missouri, USA), il codirige le programme franco-américain "Pluralisme, Politique et Religions" soutenu par le Partner University Fund. Cela se traduit par des échanges franco-américains d'étudiants et par la tenue annuelle, alternativement à Washington University et à l'EPHE (GSRL), d'un atelier de travail sur "Pluralisme,Politique et relgion".  

De 2012 à 2015, il  participe au Conseil Scientifique du Campus Condorcet en tant que représentant de l'EPHE..

Jean-Paul Willaime a fait partie du bureau de la section des sciences religieuses sous le décanat de Philippe Hoffmann.

 

 

Parcours professionnel hors EPHE

De 1975 à 1992, Jean-Paul Willaime enseigne la sociologie des religions à la Facuté de théologie protestante de l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg comme Maître-Assistant (1975-1985), Maître de Conférences (1985-1987), puis comme Professeur (1987-1992). Dès 1972, il travaille comme "moniteur-vacataire" aux côtés de Roger Mehl au Centre de Sociologie du Protestantisme, une équipe de recherches associée au CNRS et créée au sein de la Faculté de théologie protestante de Strasbourg. Longtemps présidé par le Doyen Jean Carbonnier, le conseil scientifique de ce centre, auquel participaient Émile Poulat, Jean Séguy, Jean Rémy, Julien Freund, Henri Hatzfeld puis Freddy Raphaël, Jean Baubérot, Danièle Hervieu-Léger, contribue à l'ouvrir au monde national et international de la recherche en sociologie des religions.  Il y élabore une Bibliographie de Sociologie du Protestantisme (1972), sa première publication dans ce domaine. JIl participe régulièrement participé aux colloques organisés par ce centre, comme celui, en 1979, sur Les nouveaux clercs. Prêtres, pasteurs et spécialistes des relations humaines et de la santé, avec une contribution de Pierre Bourdieu.  C'est dans le cadre de ce centre qu'il effectue une grande enquête par questionnaire auprès de tous les pasteurs de France, enquête qui été la base empirique de son doctorat d'État en sociologie obtenu en 1984. Ce doctorat d'État es Lettres et Sciences Humaines, spécialité sociologie, est soutenu le 14 mai 1984 sous le titre  Identités cléricales, attitudes et orientations socio-religieuses des pasteurs dans la société française contemporaine et obtient la mention "Très Honorable". En 1985, Jean-Paul Willaime succède à Roger Mehl à la direction du Centre de Sociologie du Protestantisme, centre rebaptisé sous son impulsion Centre de Sociologie Comparée des Religions en Europe. Il dirigera ce centre jusqu'en 1995.

Avec l'appui de la direction Sciences et Humaines et Sociales du CNRS, Jean-Paul Willaime coopère avec Francis Messner, juriste directeur de recherches au CNRS, à la création en 1995 à Strasbourg d'un centre Société, Droit et Religion en Europe, articulant le pôle sociologie des religions de la faculté de théologie protestante et le pôle droit des religions de la faculté de théologie catholique. Il est le premier directeur de ce centre. Il participe à la conception et à la création du site web EUREL "Données sociologiques et juridiques sur la religion en Europe", site qui s'est largement développé depuis grâce à l'équipe strasbourgeoise et au réseau international de contributeurs qu'elle a constitué. Voir www.eurel.info      

Autres activités

- Président de l'Association de Sciences Sociales des Religions de 1989 à 1992.

- Président de la Société Internationale de Sociologie des Religions / International Society for the Sociology of Religion de 2007 à 2011.

- De 2006 à 2009, JPW collabore en tant qu'expert aux travaux du Conseil de l'Europe (Strasbourg) sur "la dimension religieuse du dialogue intercuturel". Il participe à ce titre à diverses réunions, séminaires, rencontres, colloques à Strasbourg, à San Marino, à Lisbonne, à Moscou, à Athènes, à Paris, à Bruxelles, à Montréal.

- A participé à l'expertise des offres d'enseignement et de recherches en sciences des religions des Universités de Fribourg (CH) et de Lausanne. Ainsi qu'à l'expertise des travaux de recherches sur "Religionsgemeinschaften, Staat und Gesellschaft / Collectivités religieuses, Etat et Société" effectués dans le cadre du Programme national de recherches 58 du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (2007-2008). 

- Membre de l'International Editorial Board du Journal of Contemporary Religion  (University of Warwick, Coventry, UK) et de l'International Advisory Board du British Journal of Religious Education ( University of Exeter, UK).

Domaines de recherches

- En sociologie du monde protestant contemporain, deux axes : 1) l'étude du pastorat, ses caractéristiques et ses évolutions, ses différenciations selon les traditions luthérienens, réformées, baptistes, méthodistes, évangéliques, pentecôtistes. Analysé comme un mode particulier de division du travail religieux à partir de donnnées et d'observations empiriques collectées essentiellement en France, mais aussi dans quelques autres pays européens (Allemagne, Suisse, Pays-Bas,...). 

- Les relations catholico-protestantes et l'œcuménisme catholico-protestant. Jean-Paul Willaime montre qu'au-delà des oppositions doctrinales classiques entre catholiques et protestants, il y avait d'une part une profondeur sociologique à ces oppositions : une façon différente de concevoir la société religieuse et le fonctionnement de l'autorité en son sein; d'autre part, une profondeur anthropologique dans des façons différentes de faire communiquer le divin et l'humain,  le visible et l'invisible (un autre "rapport au sacré"). Cela renvoie à des sensibilités religieuses différentes qui ne s'abolissent pas par accords théologiques.

- L'approche comparée des relations Religions-Etat en Europe. Y a-t-il une laïcité européenne ? La laïcité française comme dispositif parmi d'autres de relations Religions-Etat dans des démocraties pluralistes. Le poids propre des régulations européennes, notamment à travers la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et l'hypothèse d'une certaine européanisation des relations religions-État.

-  Les relations État-Écoles-Religion et en Europe et la question du traitement des faits religieux à l'école publique. La façon dont évoluent les cours confessionnels de religion vers des cours de culture relgieuse ouverts à tous.

- Les approches sociologiques des faits religieux (épistémologie, méthodologie). Le privilège accordé, dans ces approches sociologiques, aux deux questions suivantes : 1) la question du pouvoir, de son exercice, de sa légitimation, de sa contestation; 2) la question de la "communalisation" à savoir coment fait-on société en religion, quels types d'adhésions et de liens cela  génère, quels types de sentiment communautaire et de sociabilité se créent.

- les rapports entre modernité occidentale et religions. La modernité occidentale et la pluralisation des modèles de modernité à traevrs le monde. Les différentes dimensions de la modernité occidentale et leurs rapports complexes avec les corpus et mondes religieux. Attention particulière aux mondes protestants (luthériens, calvinistes, évangéliques, pentecôtistes,...). Analyse de l'émergence dans les sociétés occidentales d'un nouveau régime de modernité que j'ai qualifié d'ultramodernité, un régime qui associe une hypersécularisation et un réaménagement du religieux dans des sociétés radicalement désenchantées.

Publications principales
  • Profession : pasteur. Sociologie de la condition du clerc à la fin du XXe siècle, Genève, Labor et Fides, 1986.
  • La précarité protestante. Sociologie du protestantisme contemporain, Genève, Labor et Fides, 1992.
  • Pour une mémoire des religions (avec (François Boespflug et Françoise Dunand), Paris, La Découverte, 1996.
  • Sociologies et Religion. Approches classiques (avec Danièle Hervieu-Léger), Paris, PUF, 2001. 
  • Europe et Religions. Les enjeux du XXIe siècle, Paris, Fayard, 2004.
  • Sociologie du protestantisme, Paris, Puf, 2005 (« Que sais-je ? »).
  • Le retour du religieux dans la sphère publique, Lyon, Editions Olivétan, 2008.
  • Les jeunes, l’école et la religion (co-dir. avec Céline Béraud), Bayard, 2009).
  • La nouvelle France protestante. Essor et recomposition au XXIe siècle (co-dir. avec Sébastien Fath), Genève, Labor et Fides, 2011.
  • Le défi de l’enseignement des faits religieux à l’école. Réponses européennes et québécoises, Paris, Riveneuve éditions, 2014.
  • La diplomatie au défi des religions. Tensions, guerres, médiations (sous la dir. de Denis Lacorne, Justin Vaïsse, Jean-Paul Willaime), Paris, Odile Jacob, 2014.
  • Sociologie des religions, Paris, Puf, 6e éd. 2017 (« Que sais-je ? »).
  • "L'opposition des infrastructures et des superstructures: une critique", in Cahiers Internationaux de Sociologie, 23e année, juillet-décembre 1976, p. 309-327.
  • "Etat, éthique et religion", in Cahiers Internationaux de Sociologie, Volume LXXXVIII, janvier-juin 1990, p. 309-327.
  • "La religion civile à la française et ses métamorphoses", Social Compass, vol.40 n°4, décembre 1993, p. 571-580.
  • "Le protestantisme comme objet sociologique", Archives de Sciences Sociales des Religions, 1993, 82 (juillet-septembre), p. 159-178 (Leçon inaugurale à l'EPHE du 9 novembre 1992).
  • « L’accès des femmes au pastorat et la sécularisation du rôle du clerc dans le protestantisme », Archives de Sciences Sociales des Religions, 1996, 94, avril-juin 1996, p. 29-45.
  • "Religious and Secular France between Northern and Southern Europe", Social Compass, 45 (1), 1998, p. 155-174.   
  • "La sécularisation: une exception européenne ? Retour sur un concept et sa discussion en sociologie des relgions", in Revue Française de Sociologie, octobre-cécembre 2006, 47-4, p. 755-783.
  • "La prédominance européenne d'une laïcité de reconnaissance des religions", in Laïcité, Laïcités. Reconfigurations et nouveaux défis (sous la dir. de Jean Baubérot, Micheline Milot, Philipe Portier), Paris, Editions de la MSH, 2014, pp.101-122.
  • "De quoi le protestantisme est-il le nom ?", in Revue d'histoire du protestantisme, Tome I, 2016, p. 13-33.
  • "Le régime ultramoderne du pluralisme religieux", Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuses, 97e année, n°1, janvier-mars 2017, p. 91-109.
Engagements

- Président du Conseil d'Administration de l'hebdomadaire protestant Réforme.

- Membre de Chrétiens de la Méditerranée. Le réseau citoyen des acteurs de paix.

- Membre de la Commission Éthique et Société de la Fédération protestante de France.

 

 

 

 

Publications au sujet de la personne

Un volume d'entretiens réalisés en juin-juillet 2017 par le Pr Martin Meunier (Université d'Ottawa), à paraître.

J.-P. Willaime, « Sociologie des protestantismes. Cadres institutionnels et trajectoire personnelle », Archives de sciences sociales des religions 184 (2018), p. 25-51.

  

Sites internet référents

site web du GSRL: https://www.gsrl-cnrs.fr

site web de l'IESR: https://www.iesr.ephe.sorbonne.fr

 

 

Auteur de la notice
Jean-Paul Willaime
Mise à jour
 le 09 janvier 2019 - 16:50